Le catastrophisme est-il catastrophique ?
Une mesure absolument nécessaire pour gérer au mieux le réchauffement climatique, consisterait notamment en l'adaptation du mix de production alimentaire, par la conversion vers des espèces végétales et animales mieux adaptées aux climats chauds. Cela ne s'improvise pas : de nombreux producteurs doivent acquérir un savoir faire qu'ils ne maîtrisaient pas, les méthodes de stockage doivent être adaptées, etc.
Or force est de constater que ni les marchés (agriculteurs et éleveurs) ni les gouvernements n'ont entrepris de conversion massive en la matière, et cela alors que les gouvernements eux-mêmes crient au feu climatique depuis plusieurs décennies. Cette contradiction entre actes et paroles n'est-elle pas le signe que ni les marchés ni les gouvernements n'anticipent réellement un réchauffement substantiel et durable du climat, dont les effets négatifs l'emporteraient sur les effets positifs ?
N.B. Dans le chef des gouvernements cette thèse est confirmée par la préférence donnée à la ré-exploitation de mines de charbon plutôt qu'au développement du parc nucléaire par des centrales de nouvelle génération.
Certains "complotistes" objecteront que les "comploteurs" sont bien convaincus par la double thèse catastrophiste et anthropique, et que ces mêmes comploteurs considèrent qu'une réduction massive et rapide de la population – notamment par une famine organisée – est moralement justifiée, afin de préserver la vie sur Terre.
Un troisième élément mérite notre attention : la déconstruction des États, sous les coups de l'idéologie néolibérale, prive les gouvernements d'un de leurs principaux moyens d'action : les entreprises publiques. Or étant donné qu'en matière de recomposition du mix de production alimentaire les entreprises privées demeurent globalement inactives, il ne reste plus que les entreprises publiques pour le faire. Mais elles n'existent pas ou plus : entre l'idéologie néolibérale et la sécurité alimentaire, c'est manifestement la première qui prime au sein des gouvernements.
Une question vient alors naturellement à l'esprit : dans le matraquage médiatique sur le climat, quelles sont les parts prises par la l'irrationalité, l'incompétence, la volonté de stimuler le business des énergies prétendument "vertes", la corruption des autorités scientifiques ?
Approfondir : La variation climatique observée depuis une cinquantaine d'années est-elle anthropique et grave ? : konfedera.org/developpement-durable#variation-climatique-actuelle > section 9.
Pour stimuler ses ventes, le business pharmaceutique propage des statistiques catastrophistes dont les données brutes peuvent être sincères, mais sont présentées de façon abusive comme ayant un profil statistique "inquiétant". Pour ce faire il suffit de paramétrer des modèles mathématiques prétendument "prévisionnels", de façon à ce qu'ils illustrent des scénarios catastrophiques.
C'est précisément ce qui a été fait avec la covid-19. Cela servit de "justification" à l'hallucinante application forcée d'une stratégie non médicale, dont les effets pervers ont logiquement provoqué un phénomène de prophétie auto-réalisatrice [konfedera.org/gestion-epidemies.php#effets-pervers-strategie-non-medicale > section 7.3.3.].
Le catastrophisme lui-même a des impacts réels sur le comportement des individus, et peut ainsi conduire – in fine – à une catastrophe. Lorsque celle-ci est de même nature que la catastrophe annoncée, on parle de prophétie auto-réalisatrice.
L'effet de prophétie auto-réalisatrice peut être facilité par des phénomènes catalyseurs :
Voir enfin notre résumé du covidisme en dix points : konfedera.org/gestion-epidemies#resume.
Force est de constater que climatistes et covidistes se sont unis dans un même "combat", en assénant la thèse selon laquelle le réchauffement climatique entraînerait un augmentation des épidémies. Il suffit à n'importe quel scientifique en quête de reconnaissance médiatique d'imaginer une théorie allant dans ce sens, puis de la formaliser en un modèle mathématique prétendument prévisionnel ... et "correctement" paramétrisé pour délivrer des "prévisions" catastrophistes.
Il est à cet égard particulièrement instructif d'identifier les frappantes similitudes entre les phénomènes climatiste et covidiste :
Les trois secteurs industriels où l'on observe le plus de condamnations judiciaires sont dans l'ordre : 1. finance ; 2. pharmacie ; 3. énergie [source]. Notons cependant que les amendes payées par ces entreprises sont généralement très faibles par rapport à leurs bénéfices, de sorte qu'en pratique elles fonctionnent comme un droit à payer pour être autorisé à violer les lois. Une mesure bien plus efficace ne serait-elle pas la nationalisation des entreprises récidivistes ?
Le lien avec le point précédent est parfaitement illustré par le rôle moteur joué par la "European Round Table of Industrialists" dans la création de l'Union européenne [approfondir].
Cette situation va logiquement conduire à d'autres fabrications médiatiques de phénomènes supposés dérivés du "réchauffement climatique", de sorte que l'on peut parler de "climato-épidémisme".
Ce concept ne signifie évidemment pas que nous ne serions pas actuellement dans une phase de réchauffement climatique, mais que la combinaison du catastrophisme médiatique avec la corruption des autorités scientifiques et l'incompétence des autorités politiques inhibe la capacité collective à gérer efficacement le réchauffement et ses effets indésirables, voire même accentue ceux-ci.
Dans la section suivante nous allons développer le point de l'incohérence des mesures gouvernementales.
Une caractéristique majeure des thèses conspirationnistes (dont une partie des arguments sont manifestement pertinents) est qu'elles sous-estiment considérablement voire ignorent complètement le rôle – sans doute pas exclusif mais très probablement substantiel – de l'irrationalité/incompétence de la classe politique, et du suivisme des cadres des appareils d'État (presse, autorités scientifiques, ...), comme facteurs explicatifs de nombreux phénomènes sociologiques (politiques, économiques, ...).
Cette caractéristique du conspirationnisme est d'autant plus surprenante que :
Moulin de fourmis (40sec)
Aux stimuli olfactifs chez les fourmis pourraient ainsi correspondre chez les humains le principe de maximisation des profits (notamment le catastrophisme peut s'avérer très rémunérateur pour certains intérêts) ainsi que l'intoxication cognitive par l'info-addiction. Le moulin de fourmi montre que cette dynamique peut entraîner des phénomènes d'auto-organisation.
Les phénomènes sociologiques auto-organisés ont pour caractéristique de ressembler à des complots, mais n'en sont pas.
Cause(s) des causes. L'irrationalité grandissante du discours des appareils d'État (gouvernements, presse, autorités scientifiques, ...), sur l'ensemble de la planète, suggère une baisse substantielle des capacités cognitives de la population. Celle inhibition pourrait-elle être causée par la hausse de la température moyenne [source] ou/et l'exposition croissante au rayonnement électromagnétique des antennes wifi [source1, source2] ? Les résultats des études scientifiques en la matière ne sont pas clairs. Faut-il alors chercher des causalités dans la sphère socio-politique ? Ainsi l'info-addiction nuit-elle aux capacités d'apprentissage (cf. la généralisation de l'analphabétisme numérique, y compris parmi la population de formation universitaire) ?
Ou bien les écarts de richesses ont-ils poussé la corruption au-delà d'une certaine limite ? ... l'irrationalité des décisions (du point de vue collectif) ne devant alors pas être confondue avec la rationalité de décideurs mus par leur intérêt privé (et donc immédiat), plutôt que par l'intérêt collectif.
Bill Gates ou la corruption active décomplexée
Question. Alors que Linux (logiciel libre) est le système d'exploitation (SE) de la totalité des 500 super-ordinateurs les plus puissants du monde [source p. 444], et de plus de 75% des serveurs web dans le monde [source], comment se fait-il que ce dernier pourcentage tombe à moins de 5% pour ce qui concerne le côté client c-à-d les ordinateurs de Monsieur et Madame Toulemonde [source] ?
Réponse. En 2005, à l'occasion de sa visite à la Commission de l'UE, Bill Gates [source], PDG de Microsoft, a été reçu en chef d'État par Herman De Croo, président du Parlement belge, ce qui est un privilège inacceptable. Le PDG de Microsoft a réussi à "convaincre" les décideurs politiques de très nombreux pays de ne pas remplacer les logiciels Microsoft (en particulier le système d'exploitation) par des logiciels libres dans l'administration publique. Et cela alors que le rapport qualité/prix des logiciels libres est nettement supérieur à celui des logiciels Microsoft.
Il est évident que le jour où les administrations publiques se convertiront au logiciel libre (noyau + applications), ce sera un énorme incitant pour le développement d'applications libres, et partant, à l'amélioration de leur qualité. Et cela alors que dans la situation actuelle, la qualité du logiciel libre est déjà très largement supérieure à celle du logiciel propriétaire au niveau du noyau ("kernel" en anglais), et d'un niveau variable au niveau applicatif (supérieur, équivalent ou inférieur selon les cas). Le logiciel libre étant gratuit, il en résulte que, aux niveaux kernel comme applicatif, le rapport qualité/prix du libre est généralement imbattable. Le très fortuné "lobbyiste" Bill Gates l'avait bien compris ...
De quoi le climato-épidémisme est-il le signe ? Nous proposons ici diverses possibles réponses, sans prendre position, et en attirant l'attention du lecteur sur le fait que ces possibles causes ne sont pas exclusives (possible complémentarité) :
surpopulation : la surface terrestre par humain est de 7 hectares, et seulement 1,5 ha si l'on ne prend en compte que la surface habitable ⇒ selon certaines estimations la population terrestre actuelle (7 milliards) devrait est divisée par 14 (⇒ 500 millions) afin de garantir la pérennité de l'écosystème (la surpopulation entraîne un effet d'éviction sur la diversité des espèces animales et végétales, requiert de démultiplier la production alimentaire par des engrais chimiques et de la production industrielle, etc) ;
Rappelons ici que dans les phénomènes du monde vivant, la multi-factorialité est la norme plutôt que l'exception.
La thèse développée par konfedera.org est que cette complexité ne pourra être démocratiquement et efficacement gérée que par une forme d'intelligence collective, et que celle-ci doit impérativement reposer sur :
D'autre part de nombreux faits documentés suggèrent l'existence d'une classe dirigeante supranationale désireuse de constituer un gouvernement mondial, ayant les apparences de la démocratie, mais contrôlée par elle. À l'instar d'une partie (semble-t-il majoritaire) du reste de la population, cette classe dirigeante se dit conscientisée par la problématique environnementale, mais dans la pratique elle n'est pas disposée à renoncer à son niveau de vie, lui préférant peut-être une réduction accélérée de la population mondiale.
Quoi qu'il en soit, pour qu'une réponse écologique l'emporte sur la réponse démographique, un changement de nature philosophique est nécessaire : la population dans son ensemble devrait "se reprogrammer". Cela est précisément l'objet de la philosophie PTS ...
Une publication de François Jortay