Portail de François Jortay

Sionisme : ce qu'il est, ce qu'il n'est pas

Ce qu'est le sionisme

Si l'on s'en réfère aux actes portés de façon systémique, voici les deux activités qui caractérisent le plus essentiellement le sionisme :

• en Palestine : chasser les Palestiniens hors de leurs terres;
• dans le reste du monde : diffamer celles et ceux qui dénoncent cette réalité.

La carte suivante illustre l'expansion du colonialisme israélien depuis l'instauration du régime d'apartheid à l'issue de la seconde guerre mondiale.

Écoutez dans cette révoltante vidéo, le président Macron salir les défenseurs de la Palestine, en les associant à des antisémites.

Macron, diffamateur sioniste (2m21s)

Extraits du discours du président Macron à l'occasion du dîner du CRIF le 20 février 2019. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) est en réalité une organisation sioniste, se prétendant représentative des juifs de France.

Ce qu'il n'est pas

Rappelons, encore et toujours, que le régime israélien, ou encore le prétendu "Congrès juif mondial" (organisation internationale fondée en 1936) ne représentent ni les juifs ni le judaïsme.

De nombreux juifs, laïcs ou religieux, sont farouchement opposés au nationalisme sioniste. On peut ainsi distinguer :

• l'antisionisme de juifs orthodoxes, en raison de leur interprétation de la Torah [source] ;
• l'antisionisme de juifs laïcs, en raison de leur opposition au nationalisme ethnique en général, lequel se traduit inéluctablement par une politique de préservation de "pureté ethnique" – notamment via une politique de natalité "ethnique" et le contrôle physique des frontières (construction de murs) – sans laquelle l'ethnie majoritaire risque de ne pas le rester [exemple1, exemple2] ;
• l'antisionisme de nationalistes juifs légalistes, opposés non pas au nationalisme ethnique mais à la nature colonialiste de l'État d'Israël.

La croyance selon laquelle judaïsme et sionisme seraient deux notions équivalentes est fausse. D'une part de nombreux juifs laïcs ou religieux sont farouchement opposés aux nationalisme sioniste, et cela même parmi les juifs nés en Israël. D'autre part, de nombreux sionistes ne sont ni juifs ni Israéliens, c'est notamment le cas de la plupart des protestants néoconservateurs au États-unis [source], ou encore de suprémacistes atlantistes en Europe.

Le magnat des médias Robert Murdoch, non-juif et ardent défenseur d'Israël [source], déclarait en 2012 « Pourquoi la presse juive est-elle si systématiquement anti-israélienne dans chaque crise ? » [source].

Article complémentaire : "Israël : condamné à disparaître".

0 commentaires.