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Cavalier spatio-temporel intersidéraaal

Surmortalité post-covid

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Màj : 16 sep. 2023   –   # pages : 7

En juin 20023, l'Insee a publié un rapport constatant qu'en 2022 la France a connu à nouveau une surmortalité significative, et que celle-ci fut supérieure à celle de 2020 et 2021 ! [source]

Le graphique suivant, réalisé par Euromomo, suggère effectivement une légère supériorité de 2022 sur 2021, mais 2020 semble être l'année avec la plus grande surmortalité toutes causes (surface entre courbe bleue et ligne rouge) .

Données standardisées. Les données d'Euromomo sont standardisées, et donc calculées avec une méthode différente de celle des agences statistiques nationales.

Mortalité toutes causes en France (Euromomo, août 2017 à juin 2023)

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Source : euromomo.eu

Le graphique suivant suggère qu'au niveau de l'Europe, les années 2021 et 2022 seraient assez proches, mais sans dépasser 2020. Quoi qu'il en soit, les années 2020 à 2022 présentent une surmortalité toutes causes substantielle par rapport aux années précédentes.

Mortalité toutes causes en Europe (Euromomo, août 2017 à juin 2023)

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Source : euromomo.eu

Le graphique ci-dessus permet d'illustrer la date officielle de "fin de l'urgence sanitaire internationale", déterminée par l'OMS comme étant le 5 mai 2023 [source]. Le lecteur – souvent ignorant des pratiques manipulatoires du lobby pharmaceutique officieux qu'est l'OMS – pourrait en déduire qu'il n'y a pas de « surmortalité post-covid ». Sauf que (i) la véritable fin de l'épidémie de covid-19 se situe environ un an plus tôt que la date mentionnée par l'OMS : juillet 2022 en France [source], et mars 2022 en Belgique [source] ; (ii) l'effet moisson devrait donc avoir provoqué une sous-mortalité substantielle depuis la mi-2022, ce qui n'est pas le cas. Il y a au contraire, durant la seconde moitié de 2022, une « surmortalité post-covid », et depuis, une « absence anormale de sous-mortalité ».

On entend ici par effet moisson le fait qu'une période de surmortalité est suivie par une période de sous-mortalité, en raison de la réduction substantielle du nombre des individus les plus fragiles durant la période de surmortalité.

Nous allons exposer ici comment les instituts statistiques français Drees et Insee analysent, ou plutôt n'analysent pas ce fait.

L'Institut national de la statistique et des études économiques mentionne deux types de facteurs explicatifs de la surmortalité de 2022 :

  1. facteurs non liés à la crise covid-19, et mesurés : des épisodes de grippe et de fortes chaleurs ;
    • Commentaire : avant 2020 il y avait déjà eu des épisodes de grippes et de fortes chaleurs, sans que l'on constate une telle surmortalité ; mentionner ces facteurs comme causes de la surmortalité post-covid, plutôt que les effets indésirables des vaccins expérimentaux anti-codid, ne relève-t-il pas de ce que nous appelons /climato-epidemisme ?

  2. facteurs liés à la crise covid-19 (effets pervers de la stratégie de la peur, sans que l'Insee ne la nomme), et non encore mesurés (de l'aveu même de l'Insee) : reports d’opérations et baisse des dépistages d’autres maladies.

    • Commentaire : ainsi, plus de trois ans après le début de la crise covid, des indicateurs qui pourraient révéler la contre-productivité de la stratégie de la peur n'ont donc toujours pas été mesurés !

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Assistons-nous au maquillage de ce qui serait le plus meurtrier scandale de corruption dans l'histoire de l'humanité ?

Omerta et
maquillage

D'autre part, le rapport de l'Insee mentionne un rapport de Drees publié en novembre 2021 , montrant qu'il y a « 9 fois plus de décès chez les personnes non vaccinées que chez les personnes complètement vaccinées » [source]. Cependant, ces statistiques collectées par la Dress sont sujettes à de substantielles limitations : elles ne concernent que les décès ayant eu lieu en milieu hospitalier (que le Covid soit le motif d’hospitalisation ou non), et sur le seul mois d'octobre 2021 ! Par conséquent, les morts subites de personnes en bonne santé apparente ne sont pas prises en compte, et cela alors que leur nombre semble avoir fortement augmenté depuis 2020 (notamment parmi les footballeurs) ! Ce procédé, qui relève de la fabrication statistique, participe à la sous-estimation des effets indésirables des vaccins anti-covid.

Les affirmations péremptoires des deux instituts de statistique, concernant l'efficacité des vaccins expérimentaux anti-covid, trahissent donc leur absence totale d'indépendance par rapport au pouvoir exécutif.

Rappelons à cet égard qu'en 2020, les vaccins anti-covid ont bénéficié d'un gigantesque abaissement de la durée habituelle avant autorisation de mise sur le marché (AMM) : d'une douzaine d'années à seulement quelques mois, instantanément ! [PS : pour une réfutation des contre-arguments opposés par la presse et les autorités scientifiques, voir konfedera.org/gestion-epidemies#vaccin-medical ]. Dès 2020, les entreprises pharmaceutiques ont d'ailleurs obtenu que les États membres de l'Union européenne les indemnisent en cas de sanctions judiciaires concernant les effets indésirables de ces vaccins autorisés à la va-vite [source].

Or de nombreux faits documentés suscitent l'inquiétude concernant le ratio avantages/inconvénients des vaccins expérimentaux anti-covid :

  • l'entraîneur belge Jacques Borlée, mondialement connu pour intégrer dans ses plans d'entraînement la mesure scientifique des performances de ses athlètes, a constaté une diminution de 10 à 20% des performances de ses athlètes suite à l'injection de vaccins anti-covid [source]. Or il s'agit là de personnes jeunes et en parfaite condition physique. Qu'en est-il dès lors des personnes âgées et à la santé déficiente, lorsqu'elles sont sujettes à deux voire quatre injections [source] en une vingtaine de mois ?

  • en octobre 2022, le ministère de la Santé de Floride constate une augmentation de 84 % des incidents cardiaques mortels sur les jeunes hommes âgés de 18 à 39 ans, dans les 38 jours suivant une injection de vaccin ARN messager anti-Covid. En conséquence, le chirurgien général de Floride a officiellement déconseillé l’injection de vaccin ARN messager aux jeunes hommes [source].

  • Une étude publiée en janvier 2022 met en évidence une transformation de l'ARN du vaccin Pfizer en ADN dans des cultures de cellules hépatiques, posant la question de leur intégration dans le génome [source].

Ces faits suscitent des questionnements légitimes concernant l'indépendance des agences de statistiques, alors que la crise de la covid-19 a révélé :

  • des pratiques manipulatoires systémiques, relevant de la "fabrication statistique" [sources] ;
  • des pratiques d'intimidation, à l'encontre des médecins et scientifiques contredisant le discours officiel [source].

Le secteur pharmaceutique est le deuxième où l'on observe le plus de condamnations judiciaires, notamment pour faits de corruption, après la finance et avant l'énergie [source]. PS : les condamnations sont cependant peu dissuasives : pas de peines de prison fermes, ni nationalisations.

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"Effets pervers"

L'arbre et
la forêt
des effets
pervers

Il est ici important de rappeler que la prégnance des effets indésirables des vaccins expérimentaux anti-covid ne constitue qu'un parmi les autres effets pervers de la stratégie de la peur. C'est l'ensemble de ces effets pervers qui, selon la thèse que nous avons documentée, expliqueraient l'essentiel de la surmortalité toutes causes observée depuis mars 2020 (cf. konfedera.org/gestion-epidemies#effets-pervers-strategie-non-medicale). Certains de ces effets pervers ne s'atténuent que progressivement après la fin de l'épidémie, et ne disparaîtront totalement qu'après peut-être plusieurs années.

On comprend alors mieux l'inversion du principe de précaution, qui fonde le covidisme ... (cf. konfedera.org/gestion-epidemies#principe-precaution)

En attendant que la vérité apparaisse de façon incontestable (ce qui peut prendre plusieurs années, au vu de l'historique des révisions des statistiques sanitaires), force est déjà de constater que l'industrie pharmaceutique – dont la puissance financière dépasse celle de petits États – a réussi à renforcer ce qui se rapproche toujours un peu plus d'une rente vaccinale. Enfin, le contexte technologiste n'est pas anodin : la vaccination anti-covid d'une large majorité de la population – par divers moyens de pression portant atteinte à la liberté de choix thérapeutique – fut l'occasion du vote de lois posant les bases légales d'un traçage systématique des citoyens, et du remplacement intégral de la monnaie papier par la monnaie électronique.

Demeure donc une question essentielle : ces divers intérêts économiques et politiques ont-ils conduit à ce qui serait le plus meurtrier scandale de corruption dans l'histoire de l'humanité ? On notera à cet égard que, citant les chiffres de l'OMS, les Nations Unies annoncent près de 15 millions de décès « associés à la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021 » [source], alors que l'université d'Oxford mesure près de 7 millions de « décès cumulés confirmés de covid-19 » au 31 décembre 2022 [source]. Or, nous avons montré que la comptabilisation des décès par Covid est biaisée par l'incorporation de décès avec covid-19, ce qui explique la baisse (statistique ...) de la mortalité de nombreuses pathologies durant la crise de la covid-19 [approfondir].

Rien n'illustre mieux la pertinence de notre thèse de prédominance des effets pervers de la stratégie de la peur que ce commentaire (sur le cas des USA) d'un des auteurs d'une étude publiée dans Nature en octobre 2022 [source] : « tandis que les décès causés par les maladies cardiovasculaires et les cancers ont diminué sur la période, ceux causés par les surdoses d’opioïdes chez les populations plus jeunes se sont accentués. Ces décès par overdoses sont donc venus s’ajouter aux décès pour Covid-19, participant ainsi à la chute de l’espérance de vie des Américains, et surtout des hommes jeunes ».

Les USA représentent 15 % des « décès cumulés confirmés de covid-19 » dans le monde, alors que l'Inde a connu deux fois moins de ces décès, et l'Afrique quatre fois moins, malgré une population environ quatre fois supérieure dans les deux cas ! Autrement dit, le covidisme a tué proportionnellement huit fois moins en Inde, et seize fois moins en Afrique ! Cela peut s'expliquer par le fait que l'industrie médiatique est beaucoup moins développée dans ces régions qu'au USA, de sorte que la stratégie de la peur y fut nécessairement moins prégnante. Par conséquent il en fut de même pour ses effets pervers.

On notera que la mortalité devient supérieure aux USA avant l'injection massive des vaccins anti-covid. Par conséquent, les effets indésirables des vaccins ne peuvent expliquer à eux seuls le fait que la mortalité du covidisme augmente avec le niveau de développement économique.

D'autre part, l'inflexion de l'accumulation des décès intervient à la même date dans les trois régions (mars 2022), ce qui suggère que la fin de l'épidémie ne fut pas causée par la vaccination. Mais d'autre part, alors qu'en mars 2002, l'accumulation des décès "covid-19" atteint son sommet en Inde et Afrique, elle continue aux USA, ce qui confirme notre thèse que la surmortalité observée durant la crise du la covid-19 fut causée moins par le virus que par les effets pervers de la stratégie de la peur.

Les effets indésirables des vaccins anti-covid constituent l'un des ces effets pervers. La comparaison du graphique ci-dessus avec celui ci-dessous montre une corrélation positive entre mortalité et taux de vaccination : la première augmente avec la seconde.

Cependant, corrélation n'est pas causalité : dans un contexte de propagande massive pour la vaccination, une mortalité plus élevée provoque logiquement une plus grand propension à la vaccination. Mais un article scientifique publié en juin 2023 par Hervé Seligmann, professeur de médecine à l'IHU Marseille, suggère qu'une partie substantielle de la surmortalité toutes causes de 2021 aux USA aurait bien été causée par les effets indésirables des vaccins anti-covid [source].

Quoi qu'il en soit concernant l'effet net des expérimentations vaccinales massives réalisées à la faveur du covidisme, chaque mois qui passe confirme notre thèse que le covidisme serait, dans l'histoire de l'humanité, le plus meurtrier scandale mêlant corruption, incompétences et suivisme.

FJ

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