Ce logo, souvent utilisé pour illustrer l'écologisme, est inspiré du logo de Otpor, un mouvement financé par l'organisation américaine National Endowment for Democracy, et qui été instrumentalisé pour justifier l'agression de la Yougoslavie par l'OTAN (1999), et la construction, au Kosovo, de la plus grande base militaire US des Balkans.
Lorsqu'au début des années 1980, dans la plupart des pays européens, des partis écologistes ont obtenu pour la première fois des élus au sein des pouvoirs législatif et exécutif, ils y ont notamment :
élargi le débat politique, en y ajoutant la thématique environnementale ;
démocratisé la pratique politique, en appliquant la rotation des mandats, et la parité des genres à la tête du parti.
Cependant, quarante ans plus tard, force est de constater que ces deux caractéristiques de l'écologie politique ne l'ont pas empêchée de se transformer en lobby :
de la guerre, comme en témoigne le soutient systématique aux agression impérialistes de l'OTAN (toujours en prétextant la promotion des "valeurs démocratiques") ;
de la fermeture progressive des centrales nucléaires européennes (pourtant très peu émettrices de CO2) et, partant, de la réouverture des mines de charbon (pourtant extrêmement émettrices de CO2) ;
des technologies éolienne et solaire, malgré que leur efficacité est très limitée, en raison de leur nature intermittente et d'un taux de retour énergétique nettement inférieur à celui du nucléaire [approfondir].
Il résulte de ces deux derniers points que les pays européens dépendent aujourd'hui du pétrole et du gaz liquide importé des USA, et à des prix quatre fois supérieurs à ceux payés par les entreprises US (notamment parce que le transport du gaz par bateau est plus cher que par gazoduc).
Ainsi, l'écologie politique – l'écologisme – conduit paradoxalement à une régression en terme de paix, de démocratie, de développement et ... d'environnement ! Force est donc de constater que l'écologie politique s'avère globalement nuisible pour la société.
L'incompétence écologiste enregistrée ... (18s - 2023)
#Germany FM #AnnalenaBaerbock suggests #Putin should turn his politics around 360 degrees.
— Malinka🔸Tanya P (@Malinka1102) February 18, 2023
To exactly where it is now! pic.twitter.com/agRgWUW4bk
À la question "L'ukraine peut-elle être en sécurité tant que Putin dirige la Russie ?", La ministre allemande des affaires étrangères (Annalena Baerbock, écologiste) répond "Non, s'il ne change pas à 360 degrés" ..., démontrant ainsi que ses compétences sont inférieures au niveau du programme de l'enseignement secondaire inférieure (PS : cela pose également de graves questions sur la valeur de ses diplômes universitaires).
Outre l'incompétence illustrée par la vidéo ci-dessus, quels autres facteurs peuvent-ils expliquer les faits énoncés supra ? Voici quelques éléments de réponse. L'écologie politique est principalement le fait d'une partie de la bourgeoisie, ce qui a des conséquences déterminantes :
à l'instar de la bourgeoisie occidentale, l'écologie politique est atlantiste, donc impérialiste (toujours sous couvert de "promotion de la démocratie") ;
le niveau de vie de la bourgeoisie "verte" lui rend supportable la régression économique, et donc sociale, que son idéologie catastrophiste et décroissantiste implique ;
la bourgeoisie "verte" est fortement représentée dans les médias, ce qui dope les résultats électoraux de l'écologie politique.
Force est de constater le rôle déterminant des croyances, de l'idéologie et de l'irrationnel dans l'écologisme. Or, on sait que ce terreau est propice à l'instrumentalisation. Par exemple, le fait que l'écologie politique est quasiment inexistante aux USA, suggère que l'écologisme pourrait avoir été "stimulé" en Europe à des fins géopolitiques, à l'avantage des USA [approfondir].
Nous avons l'habitude de penser que la thématique écologiste s'est répandue dans la société par l'action des partis verts. Or les faits que nous venons d'évoquer suggèrent plutôt que (les promoteurs de) ces partis n'ont peut-être que surfer sur la prise de conscience de la finitude des ressources naturelles face à une croissance économique exponentielle. Cette prise de conscience, antérieure à l'écologie politique, fut notamment le fruit du progrès scientifique et du développement des moyens de diffusion.
Les faits évoqués plus haut montrent que la fonction effective des partis dits "écologistes" est très éloignée de la question environnementale. On pourrait même généraliser, en constatant chez les partis politiques de tous bords – écologistes, libéraux, socialistes, ... – une forte propension à fouler aux pieds les principes constituant leur objet social respectif, en leur substituant des moyens qui en sont fort éloignés ... mais qui par ailleurs sont souvent communs à l'ensemble des partis. Des études montrent ainsi que les partis politiques se différencient beaucoup plus par les programmes électoraux, que par les mesures qu'ils implémentent éventuellement via les pouvoirs législatif et exécutif.
Cette uniformisation des politiques gouvernementales de tous bords est peut-être motivée par des considérations pragmatiques, ce qui n'est pas négatif en soi. Le climato-épidémisme illustre cependant que les problèmes apparaissent lorsque l'irrationalité se substitue au pragmatisme.
La régression de l'intelligence collective que représente le climato-épidémisme est selon nous une forme d'intoxication cognitive, causée par l'info-addiction, cet effet indésirable de la société de l'information.
Il demeure que le développement économique et social ne peut ignorer la finitude des ressources disponibles. Mes travaux sur le développement durable [source] montrent que celui-ci consiste à remplacer l'actuel paradigme de production/consommation fondé sur le "plus" (quantitatif), par un paradigme fondé sur le seul "mieux" (qualitatif), c-à-d passer du consumérisme à un mode de vie minimaliste.
L'influence déterminante de la publicité illustre que ce changement de paradigme passe par un contrôle démocratique des moyens de production. Nous avons montré que ce contrôle requiert :
N.B. Il s'agit de l'AU de notre modèle synthétique, dont environ 12 % correspond à la symétrisation de la création et allocation monétaire, c-à-d création à rythme constant, et distribution gratuite et en parts égales entre les seules personnes physiques.
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Une publication de François Jortay